Environ 150 personnes se sont rassemblées à l'Université Bordeaux-Montaigne en soutien aux victimes de violences sexistes et sexuelles. Des tags ont été découverts sur le campus, dénonçant les agressions et demandant une meilleure gestion de ces violences. Les étudiants réclament la création d'une cellule de veille indépendante et une campagne de sensibilisation. Des témoignages d'anciennes étudiantes ont été recueillis, dénonçant des comportements inappropriés d'un professeur de philosophie. La gestion de l'université face à ces accusations est critiquée. Les étudiants souhaitent élargir la mobilisation et un mouvement #MeToofac est en train de se former.
Dans un contexte plus large, la résistance au mouvement #MeToo en France est mise en lumière. Selon Geneviève Sellier, chercheuse, le cinéma français est l'un des derniers endroits où la domination masculine est légitimée et même valorisée. Cependant, les récentes affaires impliquant des personnalités du cinéma comme Gérard Depardieu et Benoît Jacquot ont ouvert une brèche dans cette « forteresse ». Des textes signés par de nombreux artistes appellent à mettre fin à l'impunité des agresseurs dans le milieu du cinéma. Des rassemblements féministes ont eu lieu dans plusieurs villes de France.
[5115c15e][4d7e9e8f]